11/12/10 Projection film Heretik: We Hade A Dream

Bonjour à tous !

HERETIK ET BACK TO THE RAVE PRESENTENT :

HERETIK SYSTEM : "WE HAD A DREAM"
Un film de Damien Raclot-Dauliac - 66 min
Projection à Rennes !

A l'occasion de la sortie du DVD "WE HADE A DREAM" retraçant l'épopée du sound system Heretik et à l'occasion de la présence du groupe au complet à l'évènement Back To The Rave le 05 février prochain, nous vous proposons une projection publique du film (à l'UBU, dans le cadre des Trans Musicales de Rennes) suivie d'une table ronde où vous pourrez échanger avec le réalisateur du film et les Heretik eux meme sur leur histoire pour le moins étonnante et passionnante.

Bien sur avant de ce quitter nous vous proposerons un apéro musical avec un Dj set exceptionnel de l'un des Heretik ! Surprise !







Infos :
- Le Samedi 11 décembre à L'UBU (1 rue St Helier, Rennes).
- Projection à 16H30.
- 5 euros sur place.


www.back2r.com
www.heretik.net



WE HADE A DREAM :

En Angleterre au début des années 1990, le Criminal Justice Bill de Margaret Thatcher interdit les « rave party ». Les aficionados les plus engagés, organisés en tribus modernes, quittent le pays pour continuer à vivre leur passion, et créent un nouveau moyen d’expression. La « Free Party », une fête libre, illégale, alternative, qui réunit un public marginal et libertaire.

Quelques années après l’arrivée des anglais, un collectif français fait ses premières armes. Les « Heretik » se définissent comme « ne souscrivant pas à la doctrine établie ». Pendant quelques années, ils multiplient les free party. Ils sont nombreux, les personnalités sont fortes. Les premières années sont vécues avec un mode de vie proche de la mouvance punk et Do It Yourself. Musique, drogue, accidents, prison se mêlent avec un activisme virulent et un succès rapide. Les Heretik développent une stratégie de coup d’éclat. Pour revendiquer leur droit à la fête libre, ils organisent des « attentats sonores », des fêtes illégales réunissant des milliers de fans jusqu’au cœur de la capitale (notamment la piscine Molitor dans le 16ème arrondissement de Paris). Suivis et surveillés par la police et les services de renseignements, ils écrivent des pamphlets, dénoncent la marginalisation du mouvement. En parallèle, les limites de la vie à la « punk » se font sentir.

Le film retrace plus de 10 ans d’activisme de cette tribu urbaine moderne, sans tabous, qui mène des premières fêtes clandestines jusqu’aux temples de la société du spectacle. Les Heretik auront gravi jusqu’aux marches de l’Olympia, la mythique salle parisienne. Plongez dans l’intimité tourmentée d’un groupe phare de la contre-culture.